Activité

Domaine : Maîtrise d’oeuvre et Bureau d’études structure

Clients : ?

Chiffres clés

22 ans d’existence

9 collaborateurs

CA 2016 : 730 000 €

Avec l'EFC

De nouvelles coopérations avec et au service du territoire.

Création de nouveaux services intégrant les enjeux de modèle économique des clients.

Coordonnées

@ : contact@ingenierie-descamps.com

tel : 03 21 03 04 28

13 ZAE Canteraine, BP 70005, 

62130 Saint-Pol-sur-Ternoise

Descamps Ingénierie est un bureau d’étude et de calcul en structure béton, implanté à Saint Pol sur Ternoise. L’expertise de Xavier Descamps permet aux projets locaux de réaliser des économies dans la construction de leurs bâtiments ou extensions. En effet, ce qui différencie les interventions et études de Descamps Ingénierie résulte de la capacité du co-dirigeant de réfléchir précisément aux besoins de ses clients, dans une démarche dynamique permettant de construire au plus juste, tout en intégrant également les possibilités d’extension futures. Cette précieuse capacité, favorisant bien plus des prestations dans une logique d’accompagnement, au-delà d’une logique de prestation, est reconnue par les clients qui parfois sont fidèles depuis plus de 15 ans.

Descamps Ingénierie est également très soucieux des impacts de son acticité en général. En ce qui concerne l’impact environnemental et sanitaire de la construction béton, fortement consommatrice d’énergie et de ressources naturelles, source de très importantes quantités de déchets, Xavier Descamps s’interroge sur l’impact de son activité sur l’environnement et développe des solutions de méthanisation.

Plus encore, l’entreprise est particulièrement sensible au rôle qu’elle joue sur le territoire. Karine Descamps, codirigeante, a d’ailleurs été élu au conseil municipal de Saint-Pol-sur-Ternoise et pousse, à ce titre, le déploiement de l’Agora du Ternois, réunissant divers acteurs locaux pour coconstruire des stratégies communes d’animation et de développement du territoire.

Traditionnellement, le bureau d’étude accompagne ses clients sur le choix du mode constructif, les études spécifiques liées aux usages et le choix du mode de fondations. Dans cette dynamique collective qu’est l’Agora du Ternois, Karine Descamps a créé un dispositif d’accompagnement visant à mettre le bâtiment au service du projet de ses clients, en partenariat avec Alexandre Ducrocq, un notaire engagé dans l’EFC, animant l’Agora du Ternois. Concrètement, cet accompagnement intègre davantage un questionnement sur la durabilité du projet, sa pertinence pour le territoire et la coopération avec les parties prenante du projet.

La ressourcerie ATRE a pu suivre cet accompagnement. Au départ, la ressourcerie voulait partager ses locaux avec Cirqu’en Cavale, un autre membre de l’Agora. Descamps Ingénierie a alors pu proposer d’animer des réunions autour de l’intuition que déménager changera le projet de la ressourcerie et donc selon comment elle formalise son projet, les maitres d’œuvre ne penseront pas le bâtiment de la même manière. De cette façon, Descamps Ingénierie intègre des questions relevant des changements de modèle économique de ses clients dans son propre accompagnement.

Résultats

Avec les clés de lecture de l’économie de la fonctionnalité et de la coopération, l’entreprise s’ancre dans les enjeux de territoire en développant de nouveaux services et de nouveaux partenariats, notamment via l’Agora du Ternois. Le déploiement d’une monnaie locale* sur le Ternois est un bon exemple des actions menées pas l’entreprise.

Adhésion

L’entreprise est adhérente au Club Noé depuis l’année 2018, via l’Agora du Ternois, association impulsée par le Club Noé comme espace de coopération durable au service du territoire du Ternois.

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Co-Dirigeante

Karine DESCAMPS

Le maire de Saint-Pol avait annoncé un projet « ambitieux » pour soutenir le commerce en centre-ville lors du dernier conseil municipal. Jeudi soir, devant une soixantaine de commerçants, Benoît Demagny a dévoilé les grandes lignes du projet : « On ne veut pas distribuer des subventions, mais plutôt inciter les gens à venir consommer en centre-ville. Il s’agirait de lancer un projet solidaire entre les entreprises, les plus grandes aidant les plus petites. Intermarché, Duffroy et Descamps-Lombardo sont déjà prêts à nous suivre. »

Trois grandes entreprises prêtes à mettre la main au porte-monnaie

L’idée consiste à solliciter les grandes entreprises pour qu’elles soutiennent financièrement le commerce, la municipalité abondant un euro pour chaque euro issu du privé. L’argent serait ensuite distribué – sans doute sous une forme de type bons d’achat – à des habitants de Saint-Pol, voire d’ailleurs, pour qu’ils aillent le débourser dans le centre-ville. Les principes sont arrêtés, mais les modalités restent à définir. « Si on arrive à récolter 30 000 ou 40 000 euros auprès des entreprises, la mairie en mettra autant. Ce sera avant tout pour les Saint-Polois, mais peut-être aussi pour les habitants du secteur qui viennent consommer à Saint-Pol. La ville compte cinq mille habitants, mais on peut en drainer rapidement dix mille. Si on arrive à réveiller le centre-ville de Saint-Pol, ça fera bouger tout le territoire », estime le maire – et devenu la veille vice-président de TernoisCom chargé du développement économique. Reste à déterminer quand et comment distribuer cette manne, mais surtout comment l’utiliser : « On n’oblige personne à adhérer au dispositif, mais on demande aux commerçants et aux habitants de s’engager dans la démarche. On a souhaité confier le projet à une association indépendante de la mairie et des commerçants : l’Agora du Ternois. C’est aussi une innovation dans la gouvernance de la ville. Ça nous permet de faire germer des projets puis de les confier à des acteurs du territoire. »

« Ce sont les prémices de la création d’une monnaie locale qu’on veut mettre en place. »

Benoît Demagny, maire de Saint-Pol

Cette Agora du Ternois regroupe des entreprises et associations du territoire qui cogitent et travaillent sur l’économie de la fonctionnalité et de la coopération (si ce n’est pas clair, jetez un œil ici). Ce think-tank planche (à billets ?) également sur la deuxième phase de ce projet de soutien au commerce de proximité : la création d’une monnaie locale. « La première opération vise à répondre rapidement aux besoins des commerçants et invite les habitants à aller faire leurs courses dans le centre-ville. Ce sont les prémices de la création d’une monnaie locale qu’on veut mettre en place. Une monnaie locale permet de garder l’argent sur le territoire, d’y soutenir le commerce et d’y renforcer les connexions. On pourrait aussi, par exemple, donner des « Polos » (NDR : nom de travail pour la monnaie locale) à des personnes qui n’ont pas d’emploi ou qui sont en réinsertion pour qu’elles nettoient la Ternoise. La mairie pourrait ainsi récompenser des habitants, tout en soutenant le commerce local. » Il faudra attendre 2021, voire 2022, avant d’avoir des « Polos » ou autres dans son portefeuille. En revanche, la première opération de soutien au commerce devrait être mise en place dès cet automne. Si les commerçants sont plus ou moins emballés par le projet, tous saluent la démarche, comme cette commerçante de la rue des Carmes : « Au moins, on se sent écoutés et on sent une volonté de faire bouger les choses. »

Source : Le Gobelin du Ternois, PIERRE VION